2020 restera dans l’histoire l’année du covid-19, mais aussi, celle de bouleversement de notre stabilité. La crise économique déclenchée par l’épidémie a révélé la vulnérabilité de la mondialisation.
Nous sommes encore loin de la sortie de crise et nous savons déjà que la mondialisation n’en sortira pas intacte : elle ne sortira pas indemne de la restriction du fonctionnement de système mondiale, des changements des politiques publiques, des systèmes sociétaux, des systèmes économiques et des relations entre États qui paraissent déjà. Il y aura désormais l’avant Covid-19 et l’après Covid-19.
La crise financière de 2008 avait déjà affecté la mondialisation provoquant un redéploiement des rapports de force dans le globe mais la crise de 2020 est différente de celle qui l’a précédée alors que la crise de 2008 était une crise financière La crise actuelle est mondiale, elle affecte la production et la croissance mondiale, elle a pu atteindre le secteur de la production, le secteur social et surtout le commerce international, entraînant avec lui toute la sphère de la logistique qui lui sert d’appui tel le transport routier, ferroviaire, maritime et aérien et les aéroports, ports et gares.
Ce petit virus a révélé à notre système mondialisé sa grande fragilité Ainsi, au plus profond de la crise sanitaire, est en train d’émerger un besoin d’unité. Solidarité entre les nations, et solidarité à l’intérieur de celles-ci entre les classes sociales et les générations. Covid-19 a mis en lumière les limites de l’ultralibéralisme. Les règles du marché ne peuvent plus, seules, diriger le monde.
Une note optimiste cependant : la crise du coronavirus a révélé la dimension mondialisée de la recherche médicale et scientifique dans sa course pour trouver le vaccin contre le virus et la grande collaboration entre laboratoires et instituts de recherche à travers le monde.